Depuis plusieurs mois, la question climatique est de plus en plus prégnante et même dérangeante, la notion de climat étant particulièrement large. Pour certains, on parle d’écologie, pour d’autres, de climat, pour d’autres encore, de réchauffement. Si l’industrie grâce l’avancement de nos sociétés modernes est considérée comme la principale cause de ces dérèglements, l’usage de la technologie pourrait tout changer dans ce domaine.

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L’enjeu principal, le climat

Depuis la COP21 qui s’est déroulée en France en 2015, l’intérêt pour les questions climatiques s’est particulièrement accentué, à l’échelle intergouvernementale, mais aussi au sein des États. L’éveil des communautés et des individus a permis de faire d’importants changements de comportements au cours des 4 dernières années, mais il y a encore d’autres enjeux, plus grands, à résoudre.

Selon un rapport officiel, l’industrie serait responsable à plus de 29% des émissions de gaz à effet de serre globales. Pourtant, elle a les mêmes leviers en termes d’actions possibles pour réduire ce chiffre. Des projets technologiques fous ont vu le jour au cours des dernières années. L’un des plus populaires a été imaginé par le MIT, et il s’agit de transformer la pollution en carburant, grâce à des procédés chimiques.

De leur côté, les équipes de l’Institut Max Planck en Allemagne sont persuadées que les industries devraient miser sur des technologies futuristes, en plantant plus d’arbres. Comment ça ? Pas n’importe quels arbres en réalité : des plantes et végétaux mangeurs de carbone, pour être plus exact. L’institut travaille en effet sur des enzymes synthétiques qui permettraient aux plantes d’absorber du gaz carbonique. Les biotechnologies, solutions du futur ?

Favoriser l’optimisation avant de changer de comportement

L’exemple parfait en matière de revirement écologique et économique, ce sont les flottes de véhicules. Que ce soit à l’échelle des États ou des régions, les véhicules consomment énormément et sont responsables de l’émission de gaz à effet de serre, principal facteur du changement climatique.

Avec des outils technologiques comme des logiciels de management de flottes, de type FleetGo, les entreprises, privées ou publiques, sont en mesure de suivre leurs données réglementaires et de consommation, afin de faire les choix qui s’imposent à eux. Par exemple, pour certaines livraisons, il peut être recommandé de choisir un autre véhicule, qui aura un impact environnemental moindre. Identifier des difficultés de trafic durant certaines périodes sur certains axes, permettra de les éviter la prochaine fois, ce qui permet au chauffeur de garder un rythme de croisière, évitant l’émission de CO2 supplémentaire. Enfin, les données de consommation et les coûts inhérents à l’entretien des véhicules peuvent permettre une prise de conscience et un passage sur une flotte dite plus « verte », comme les établissements publics font de plus en plus.

L’hydrogène et l’électricité restent les premiers choix de ces entreprises ou instituts, car le coût à l’achat et le coût d’entretien et moindre. Et en plus, plus besoin de carburant ! Tout n’est donc qu’une question de choix.

Et l’individu dans tout ça ?

De son côté, l’individu a des milliers d’opportunités de changer son comportement, pour être plus écologique. Ce qui est étonnant, et qui surprend positivement ceux qui franchissent le pas, c’est qu’être écologique, c’est aussi plus économique. Par exemple, vous déplacer à vélo plutôt qu’en voiture permet de gagner du temps si vous vivez dans une grande ville : le trafic est tout bonnement impraticable et à vélo, vous ne perdez pas de temps.

Autre manière de contribuer aux initiatives climatiques en modifiant progressivement vos habitudes : depuis votre smartphone, il suffit de vous connecter sur des plateformes collaboratives comme CO2.myclimate.org, une plateforme visant la protection environnementale durable. Il s’agit de compenser les déplacements coûteux en énergie et en émissions de gaz en payant une forme de taxe, qui est entièrement reversée pour financer des initiatives locales ou régionales de lutte contre le réchauffement. Une bonne manière de faire un geste, tout en prenant conscience progressivement de son comportement.

Comme quoi, la technologie rassemble aussi les hommes, qui sont toujours plus connectés.